La COP26 est désormais terminée. Voici les enseignements que nous en avons tirés.
Il s’agissait de la première COP pour Globant. Est-ce grâce à notre dévouement et au travail acharné que nous avons tous fourni ou grâce à nos capacités novatrices en matière de transition, d’exploitation et d’invention, en tous cas, les pistes que nous en retenons s’avèrent être incroyablement positives.
L’importance de la mobilisation
Sans conscience, ni connaissance de la situation, et sans préparation, des erreurs considérables peuvent être commises. Si nous avions eu une plus grande connaissance de l’hydrogène au cours du siècle précédent, ou si nous avions investi davantage dans la compréhension de ses processus, ou si nous nous étions même contentés de mener des campagnes de sensibilisation en faveur de cette énergie en partageant les informations disponibles, nous respirerions à l’heure actuelle un air plus pur et nous exploiterions pleinement des processus d’énergie propre.
La connaissance, le partage d’informations et la mobilisation sont primordiales pour favoriser des avancées scientifiques et technologiques, et nous ne devons pas sous-estimer leur capacité à impulser un passage à l’action ! La COP26 a réuni des acteurs des secteurs public et privé. Ainsi, dès maintenant, un plus grand nombre d’entreprises privées seront en mesure de présenter, de promouvoir et de promettre des émissions nettes nulles grâce à des chaînes d’approvisionnement et de valeur entièrement nouvelles. Ici, chez Globant, nos plus de 21 000 employés continueront de se faire les porte-parole du bien commun, à savoir l’objectif « zéro émission nette ». La participation aux débats est extrêmement importante pour pouvoir observer les changements.
Plan d’action
Les nations ont accepté d’accroître leurs efforts. Elles ont étudié les possibilités de financement d’initiatives en lien avec le climat aussi bien dans les économies développées que dans les économies émergentes, et elles travaillent actuellement à l’élaboration d’un plan d’action. Un plan d’action qui, aussi simple, facile et direct soit-il, comme l’a « scandé » M. Bloomberg, est absolument indispensable. Il existe désormais un plan, dans le cadre de l’Article 6, sur la création ou la recréation d’un « marché carbone », avec le CO2 comme nouvelle matière première. Il existe également des règles de transparence pour la déclaration des émissions, une autre étape positive en matière de déclaration et de commercialisation des crédits carbone.
Énergies fossiles et méthane
Nous n’avons peut-être pas été en mesure de fermer progressivement les centrales à charbon, mais nous sommes en passe de favoriser le renoncement progressif aux énergies fossiles. Comme John Kerry l’affirmait : « toute élimination progressive passe d’abord par une diminution progressive ». Et l’engagement en faveur de la sortie du charbon, toutefois moins fort que ce que nous aurions souhaité, nous oriente vers la diminution progressive de l’utilisation de ces sources d’énergies fossiles.
Il existe maintenant un engagement en faveur de la diminution du méthane, qui rapproche le secteur de l’énergie de la production d’un pétrole et d’un gaz naturel sans méthane. Le respect de cet engagement devrait permettre de réduire les émissions de 60 %. Pour résoudre la crise énergétique actuelle, nous avons besoin d’un plan de transition énergétique. Nous devons travailler, tous ensemble, à l’élaboration de stratégies complémentaires et inclusives en faveur d’une énergie propre, et définir une voie ferme vers une transition énergétique équitable. En outre, les débats sur les solutions énergétiques doivent s’appuyer sur des connaissances, et pas seulement sur des aspects géopolitiques.
Lutter contre la déforestation
Avant de participer à la COP26, nous remettions quelque peu en question le fondement scientifique de l’engagement en faveur de la plantation de 1 000 milliards d’arbres. Nous savons désormais que le puits de carbone obtenu avec 1 million d’arbres peut réellement nous permettre d’éliminer les émissions. Nous apportons donc désormais un soutien sans réserve à cette proposition.
L’importance de la proximité
Près de 40 000 personnes étaient présentes à Glasgow et disposées à prendre part à des travaux axés sur des objectifs définis. Nous avons besoin d’effectifs et de groupes de travail disposés à mettre leur créativité au service de la recherche, de la proposition et de la mise en œuvre de solutions. Certes, nous sommes las d’écouter des discours et des dialogues au premier abord peu fructueux, pour la 26e année consécutive, mais la concrétisation de ces engagements prendra du temps ; l’Accord de Paris a été signé il y a seulement 5 ans et depuis, nous avons dû faire face à une pandémie mondiale.
Globant est venue à la COP26, accompagnée d’une équipe élargie bien décidée à tirer parti de l’énergie des forces en présence. Nous avons proposé des solutions technologiques durables en faveur de l’objectif « zéro émission nette », présenté nos prix visant à récompenser et encourager l’inclusion des femmes dans le domaine de la technologie et dans le secteur STEM, proposé de nouveaux fonds pour favoriser l’utilisation adéquate de la technologie, et présenté nos connaissances sur les collaborations en matière de durabilité.
Nous sommes de retour chez nous, dans les différentes régions du monde où Globant est présente. Et, bien que nous n’ayons pas été en mesure de garantir un prix ou une taxation du CO2, ni d’abolir ou de renoncer complètement au charbon, nous fourmillons d’idées, plus motivés que jamais à faire plus, à faire mieux… avec la technologie pour alliée et dans les meilleurs délais.
Nous sommes impatients de nous retrouver en Égypte, à l’occasion de la COP27, et nous espérons que d’ici là, nous serons parvenus à joindre le geste à la parole. Grâce à de nouvelles innovations technologiques, les dirigeants et leurs partisans espèrent pouvoir se concentrer sur les activités les plus polluantes de nos économies.